Une allégation nutritionnelle communique ou suggère qu’une denrée alimentaire possède des propriétés nutritionnelles bénéfiques; il s’agit par exemple des mentions «faible teneur en graisses», «sans sucre ajouté» ou «riche en fibres».
Par allégation de santé, on entend toute mention utilisée sur les étiquettes, à des fins de publicité, ou sur des produits de marketing selon laquelle la consommation d’un aliment donné peut avoir des bienfaits pour la santé; par exemple qu’un aliment à un impact réduit sur la glycémie ou qu’il peut contribuer au renforcement des défenses naturelles de l’organisme.
Les allégations font l'objet d'un cadre harmonisé à l'échelle européenne (Règlement 1924/2006). Les allégations nutritionnelles autorisées sont inscrites à l'annexe du règlement. Depuis 2007 et l'entrée en vigueur de ce texte, c'est l'EFSA (autorité européenne de sécurité des aliments) qui est chargée d'évaluer les allégations de santé a priori, c'est-à-dire avant la mise sur le marché, et c'est la Commission européenne qui établit le registre d'allégations autorisées.
Afin de constituer ce registre, la Commission européenne a centralisé l'ensemble des demandes d'allégations génériques (qui font le lien entre un nutriment et une fonction de l'organisme) transmises par les états-membres, soit plus de plus de 44 000, et en a réalisé une sélection (suppression des doublons, …), pour aboutir au final à une liste unique d'un peu plus de 4600 allégations. L’EFSA a terminé l’évaluation de ces allégations, à l’exclusion de celles portant sur des substances botaniques (1500 allégations) pour lesquelles les modalités d’évaluation doivent être définies par la Commission. Un registre présentant la liste des allégations autorisées à ce jour est publié et accessible sur le site de la Commission européenne.
Ce que l’on ne peut pas dire est donc parfaitement simple a déterminer car il correspond aux mentions qui ne sont pas inscrites dans la réglementation.
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