Ultra-transformés : pourquoi il est urgent de lever le voile !

👉 En France, plus de 35 % des apports caloriques quotidiens proviennent d’aliments ultra-transformés.
Chez les enfants et les adolescents, ce chiffre peut dépasser 50 % selon certaines études (Inserm, 2021). Les aliments ultra-transformés soulèvent de plus en plus d’inquiétudes pour la santé.

🥱 Pourquoi on mange (beaucoup) plus quand c’est ultra-transformé

Un autre effet préoccupant des aliments ultra-transformés concerne leur impact sur le sentiment de satiété. Plusieurs études ont montré que lorsque nous consommons des produits très transformés, nous avons tendance à manger davantage de calories sans nous en rendre compte. Pourquoi ? Parce que ces aliments sont souvent pauvres en fibres, très rapides à mâcher et conçus pour être hyper-palatables (texture fondante, goût sucré-salé parfaitement dosé). Résultat : le cerveau met plus de temps à recevoir le signal de satiété, ce qui conduit à une surconsommation automatique. Une étude américaine a montré que les participants mangeaient en moyenne 500 kcal de plus par jourlorsqu’ils suivaient un régime riche en ultra-transformés, à quantité équivalente de protéines et de lipides.

🧠 Le problème ? C’est notre corps qui trinque.
Des études de grande ampleur ont montré qu’une consommation excessive d’aliments ultra-transformés est liée à une augmentation significative des risques de :

• surpoids et obésité,

• diabète de type 2,

• maladies cardiovasculaires,

• certains cancers,

• et même de troubles de l’humeur ou du sommeil.

🥫 C’est quoi un aliment ultra-transformé ?

Ils sont pratiques, savoureux, colorés, souvent bon marché… et omniprésents dans nos supermarchés. Mais derrière leur aspect rassurant.
Selon la classification NOVA, un aliment est dit ultra-transformé (NOVA 4) s’il est fabriqué à partir d’ingrédients industriels qu’on ne trouve pas dans nos placards :

• arômes artificiels,

• sirops de glucose-fructose,

• isolats de protéines,

• agents de texture,

• exhausteurs de goût…
  Ces produits ne sont pas simplement transformés, ils sont conçus pour être attirants, addictifs et faciles à consommer.

👀 Des exemples concrets ?

• Céréales pour enfants extrudées et sucrées,

• Plats préparés longue conservation,

• Boissons sucrées ou "light",

• Snacks salés croustillants,

• Yaourts aromatisés allégés,

• Barres énergétiques à rallonge d’ingrédients…

🍎 Comment s’en protéger ?
Pas besoin de devenir extrême ou de tout faire maison. Voici quelques gestes simples pour réduire leur présence dans l’assiette :

• privilégier les aliments bruts ou peu transformés (fruits, légumes, céréales complètes, légumineuses…),

• lire les étiquettes : moins d’ingrédients = mieux,

• cuisiner un peu plus, même en mode express,

• et garder en tête qu’un bon produit n’a pas besoin d’être "reconstitué".

Ce ne sont pas les calories ou les graisses qui posent problème, mais le degré de transformation de nos aliments. Manger plus naturel, c’est retrouver le goût du vrai, protéger sa santé… et souvent, redonner du sens à ce qu’on met dans son assiette.